Il neige

Sur notre ville ou même sur celle d’alentours,

Il pleut, il neige, en abondance.

C’est l’époque, il fallait s’y attendre ;

Lorsque cette neige recouvre le sol, les toits, les arbres,

Et que l’hiver fait enfin son apparition,

Qu’il nous laisse le temps,

D’enfiler écharpes, gants, bonnets,

D’être paré pour cet hiver rude.

En d’autres termes,

Mon corps si froid et si frêle,

Tiendra-t-il le coup,

A cette neige en abondance ?

Pas de panique !

Il  neige tout simplement…

Les retrouvailles

Une fois bon ou mauvais,

Et parfois joyeux ou mécontent,

Des rêves me hantent l’esprit,

Mais le seul parti prit,

Ce sont les retrouvailles,

Avec ma tendre et bien-aimé,

Que ce soit le matin un soir ou bien lorsque sonne midi,

Qu’il fasse bon ou mauvais,

Ou bien qu’il m’arrive toutes sortes d’histoires,

Les seuls plaisirs ce sont les retrouvailles.

Des rêves tristes et sombres

Il est des rêves tristes,

Que notre pensée ne peut nous épargner,

On les compte sur les doigts de la main,

Mais ils sont poignants,

Parfois on se dit au petit matin,

Que va-t-il encore m’arriver,

Des rêves que je me souviens ?

Dans ces rêves sombres et sans pitié,

Que d’instants saisis,

Que l’on se remémore et qui choquent,

Tel un enfant pleurant sa mère,

Que l’on touche du bout des doigts…

Mais que reste- t-il de ces rêves tristes et sombres ?

…Un petit coin d’ombre fait dans ma tête.

La nuit s’en va et revient

La nuit s’en va, telle une fraîcheur obscure,

Les passants défilent les uns après les autres,

Et moi je suis là, à penser et à méditer, de rien et de tout,

La nuit revient et c’est la seule,

Qui nous apaise réellement,

Lorsque le vent souffle et que les gouttes tombent une à une,

Nous sommes en hiver, bien sûr !

La nuit s’en va et puis revient…

Et moi, qu’est-ce que je deviens ?

Bercé par la pluie

Mon ange ton rêve la nuit,

Toujours près de toi lorsque je m’ennuie.

 

Je te caresse tu es si douce,

Bercé par la pluie qui nous pousse,

Qui nous pousse apaiser,

A continuer nos rêves et s’aimer ;

 

Je est toujours là lorsqu’un soupçon,

Un soupçon de réveil attendrissons,

Toi la seule pour que je reste éveillé,

Bercé par la pluie et s’aimer ;

 

Te sentir près de moi bouger un peu,

Pendant cette pluie qui nous berce nous deux.

La graine d’un con

.sur un air de P. de Ronsard

 

Si je puis m’en alloy,

Loin de toi, encore … loin de toi,

Je me sentiroi,

Encore moi et toujours plus que moi.

 

Nous nous méprisâmes,

En passant du coq à l’âne,

Et tu pourrois même me disâmes,

Que fais-tu de cette seule canne… ?

 

Cette canne qui me sert d’appui,

Loin de toi ou près d’un buis,

Je ne sais que dire de ma bêtise,

Mais il falloit trouver une sottise.

 

Des choses je pourroi t’en citer d’autres,

Comme un simple box laisser là,

A mon insu, le tiens ou pas,

Et finiroi contre moi je m’en fautre.

 

Tu sois bien d’une manière ou autre,

Le seul con en cette place, faites place !

Rien ne seroit de menace !

A l’égard des autres ou bien…

Moi autre.